الخميس، 1 يناير 2009

Succès du 9ème cogrès de l'ANDCM

Le 9ème congrès de "l'Association Nationale des Diplômés mis en Chômage au Maroc" (ANDCM), qui avait débuté ses travaux le vendredi, 26 décembre 2008 au siège de l'UMT à Rabat avec la présence de plus de 70 sections , a clôturé ses travaux avec succès le lundi 29 décembre 2008, après des journées et nuits de débats fructueux où a régné l'esprit d'analyse calme et approfondie.
Ces enfants du peuple, victimes des politiques de l'Etat makhzanien, ont donné une leçon aux politicards réactionnaires, aux politicards bourgeois et petits bourgeois qui ne tiennent des congrès que pour se chamailler sur les "postes à pourvoir"
Les candidatures individuelles et le vote au bulletin secret (pas de Lajnat attarchihate) a donné ainsi la composition du bureau:
- ALMAJDI Abdellah (Rabat), président
- ASSALMI Lahbib (Taroudant), vice président
- GOUZA Abdelkarim (Rabat) , secrétaire général
- BEN AMRE Abelhakim (Imzourne) secrétaire général- adjoint
- LHAZMIRI Idriss (Khémisset),
trésorier
- EL BOUIHI Mustapha (Aïn Taoujdate), trésorier-adjoint
- RAMDANi Karima (Berkane), MARZOUK Mourad (Dahr Essouk), LAGHDIR Lahcen (Oued Amlil), conseillers.

!!Bravo l'ANDCM !!!
Le mardi 30 décembre 2008
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Pour rappel
Jusqu'à 17h du vendredi 26 décembre 2008, quelques minutes avant la séance d'ouverture du 9ème congrès de "l'Association Nationale des Diplômés mis en Chômages au Maroc" (ANDCM), le nombre de sections représentées a dépassé 70. Toutes les régions du Maroc sont présentes: de la Méditerranée (nord du pays ) aux frontières avec le Sahara occidental (au sud), des frontières avec l'Algérie (à l'est) à l'océan atlantique (à l'ouest).
Ce sont les enfants des paysans pauvres, des ouvriers, de petits artisans et autres déshérités. Ce sont des enfants qui ont bossé dur pendant des années, qui ont obtenu haut la main, leurs diplômes et qui se trouvent rejetés par "le monde de travail", public et privé. Leur seul tort est d'être né dans des familles pauvres. Car au Maroc d'aujourd'hui, pour travailler il faut soit avoir des "mains longues" si on est diplômé, soit accepter de travailler ( et encore!) comme un esclave si on est analphabète (sans SMIG, sans couverture sociale...).
Dans le budget de l'Etat (2009), 16% des dépenses sont alloués à l'armée (sans les comptes spéciaux qui restent un secret d'Etat). L'Etat ne manque d'argent que lorsqu'il s'agit d'embaucher les enfants du peuple. Les contraintes budgétaires n'existent que pour le social !
L'économie "nationale" est incapable d'assurer l'avenir des jeunes diplômés et ni celui des sans diplômes. A qui revient la faute?. Les responsables de ce désastre ne sont autres que ceux qui ont dirigé le pays depuis des décennies et continuent à le diriger. C'est la faillite d'un système politique et d'un mode d'organisation économique.
Ces enfants du peuple ont raison de revendiquer leurs droits de citoyenneté, y compris le droit au travail. Ils ont droits de refuser la logique qui garantit aux enfants de la bourgeoisie
un statut privilégié, quelque soit leur QI, et impose au fils de berger de rester berger malgré ses réussites universitaires.
Ont pris la parole pour souhaiter aux congressistes plein succès:
ANNAHJ ADDIMOCRATI, PADS, AMDH, Jeunesse du PSU, Jeunesse d'ANNAHJ ADDIMOCRATI, Comité de solidarité avec les prisonniers politiques de Marrakech (Zahra et ses camarades), Chabiba Casa pour la libération des prisonniers politiques, lecture de la lettre d'un militant de l'ANDCM emprisonné à Jerada...
Ali Fkir

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